The sheep of Poiset

Les brebis du Poiset Retour au Poiset pour la présentation de notre nouvelle activité. On a reçu au mois de septembre 34 brebis, des Blanches du Massif Central, race suffisamment rustique pour notre coin, qui se contentent d’assez peu l’hiver. Là elles ont passé 2 semaines avec 10 à 15 cm de neige, elles s’en sont bien sorti. On apporte un peu de foin, mais elles sont en super état, les gestations avancent bien, les ventres se gonflent, donc impeccable. Prévision des agnelage au mois d’avril, vers le 15 avril, et, pour la production, on va faire le test de faire des agneaux de lait. En bio c’est quelque chose que les chefs ont l’air de rechercher et qu’ils ont du mal à trouver. Donc des agneaux jeunes qui n’auront pas été à l’herbe, dont la viande sera à la fois très tendre et d’un goût subtil, pas un goût de mouton très prononcé. Ce sont des carcasses recherchées par les restaurateurs et en bio il n’y en a guère dans le coin, donc on va essayé de se mettre dans ce créneau et fournir à la fois des restaurateurs et des particuliers s’ils sont intéressés, mais aussi, on l’espère, le restaurant du domaine qui devrait ouvrir d’ici l’été. Donc agnelage au 15 avril pour vendre des agneaux dans l’été , durant juillet et août. En gros on a pris 36 moutons, 34 brebis et 2 béliers, et l’objectif final étant donné la surface qu’on a en herbe et la production d’herbe qu’on a sur la ferme, ce sera autour de 70 à 100 brebis. L’idée c’est de les laisser le maximum de temps dehors. On va les rentrer en bergerie pour surveiller les agnelages et veiller à ce que les petits tètent bien, on les tondra aussi avant les agnelages, mais d’ici là on espère pouvoir les laisser dehors. Sauf énorme tempête de neige durant des jours et des jours, elles s’en sortent super bien à l’extérieur, c’est là qu’elles sont le mieux et on évite la propagation de maladies en bergerie qui serait plus difficile à gérer… Objectif : plein air le plus possible donc un mois de bergerie… On a beaucoup de chance car elles sont vraiment dociles, sociables, calmes et on fait tous les déplacements à pied sans besoin de chien de troupeau… Ce sera peut-être pas la même chanson quand on aura doublé la taille du cheptel mais pour l’instant en tout cas, à la main ça se fait très bien et en 2 ou 3 mois elles ont appris qu’il y avait une petite friandise à la clef si elles traversaient la parcelle pour venir vers nous. Et elles se pointent donc c’est super, tout se passe très bien. A part quelques boiteries qui ont été réglées avec un petit nettoyage, un petit parage des onglons, pas de problèmes. Quelques mots pour parler de la rénovation qui avance en parallèle des activités agricoles : le premier bâtiment à être rénové, c’était l’ancienne partie de transformation fromagère du chevrier qui possédait la ferme. Maintenant elle accueillera à la fois les bureaux, un accueil clients point de vente, et un abattoir puisque d’ici la fin de l’année ou début de l’année prochaine selon les fenêtres de tir pour l’acceptation des dossiers etc. on devrait abattre nos volailles à la ferme. C’est-à-dire, s’émanciper de l’abattoir duquel on dépend actuellement et pour lequel on fait pas mal de kilomètres et avoir la souplesse, en fonction du nombre de volailles commandées de pouvoir abattre tant de volailles. L’idée est de partir sur un abattoir pour abattre 80 à 100 volailles par semaine. Aujourd’hui on tourne à peu près à 50 volailles par semaine mais il y a une perspective d’agrandissement des poulaillers et des effectifs de volaille pour alimenter le restaurant du domaine et ne pas perdre nos clients actuels. 80, à 100 volailles par semaine en prenant une demi journée à trois pour faire ça. On sera donc indépendant sur l’abattage, les poussins arriveront à 1 jour ici et au final ils seront préparés et prêts à consommer : tout à la ferme ! De A à Z. Il ne manquera plus que l’éclosion des poussins qui est un autre sujet, une autre technicité, et d’autres démarches d’un point de vue légal, donc peut-être que ça ne se fera jamais mais en tout cas on maîtrisera tout la chaîne. Jusqu’à l’abattage c’st nous qui maîtrisons le produit.