Jean-Lucien et François à la Tâche des Corvées

Bonjour, je m’appelle Jean-Lucien Poincenot, j’habite Ruffey-lès-Beaune. Je suis arrivé mi février au domaine. Je travaille depuis l’âge de 17 ans dans la vigne où j’ai commencé mon apprentissage. Suite à une vendange ici, vu que j’étais tâcheron et que je le suis toujours, j’ai fait la connaissance du domaine grâce à Arnaud avec qui nous avions une vigne en commun à Ladoix. Ils cherchaient du monde pour vendanger du Clos des Corvées qui a été grêlé deux fois donc il y avait beaucoup de travail sur la vendange. Suite à ça, je me suis dit pourquoi ne pas proposer mes services pour le cas où un jour il cherchent un tâcheron… Maintenant je suis là, on y est très bien, c’est un domaine familial que je connaissais de nom mais je ne savais pas que c’était aussi familial. Au niveau de la vigne, il y a du boulot, c’est un Clos qui fait 5 hectares 20. Il est divisé en deux avec François mon collègue qui est là-haut. Moi j’ai la partie vieille lui la partie jeune… La tâche c’est de s’occuper d’une parcelle de vigne de A à Z, on est notre propre patron, mais il faut que le boulot soit fait en temps et en heure pour que les tracteurs puissent passer et qu’il y ait une qualité de travail afin d’avoir du beau raisin et une belle vigne, voilà… Moi c’est François Bouillot, j’ai pri la moitié du Clos des Corvées en tâche depuis le mois de janvier. J’ai plutôt la partie jeunes vignes, j’ai tout petit bout de vieilles vignes… Avant j’étais dans la vallée du Rhone, on faisait de la syrah, donc j’ai changé d’air et de cépage… Ce qui est génial ici c’est que c’est des super terroirs et le boulot en cave est vraiment dans le prolongement de ce qu’on fait à la vigne : on essaie de donner le meilleur dans la vigne et à la cave, ce qui est extra c’est que le produit est respecté un maximum car il n’y a pas d’intrants ou très très peu et donc c’est cohérent avec la démarche dans la vigne… Comme tâcheron on doit faire tout le boulot, accompagner la vigne sur toute l’année, tout ce qui est à la main, la pioche et sécateur bien sûr, mais on ne fait pas de tracteur, il y a des tractoristes pour ça. Nous on doit vraiment suivre comme un jardinier, on a une parcelle et on doit la bichonner de A à Z. ce qui est intéressant c’est qu’on peut mettre ses tripes dans la parcelle car on la suit on l’observe tous les jours et c’est comme ça qu’on peut tirer le meilleur, arriver à une qualité tip top !